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DÉCOUVRIR MARSAT

Patrimoine historique

Marsat, sanctuaire marial

Le village s’est organisé autour de son couvent et de sa citadelle médiévale, dont il reste aujourd’hui deux tours. Marsat est un sanctuaire marial, parmi les plus anciens de France. Son église renferme une Vierge noire en majesté du XIIème siècle. Contre l’église, une partie du cloître est encore visible.

PATRIMOINE HISTORIQUE

Marsat et son château

Un château important doté de quatre tours et de deux fortins avancés, a dominé longtemps  l’ensemble du bourg.

Résidence des seigneurs de Marsat mais aussi position stratégique, il permettait de surveiller la plaine de Mirabel et la colline de Vigoche.
De ce château maintes fois détruit et reconstruit, il ne reste que deux tours en ruine et une magnifique fontaine renaissance (1547) abritant une cascade d’eau limpide, construite en souvenir du roi François Ier passé quelques années auparavant. Ce n’est d’ailleurs pas le seul signe de son passage : on retrouve également la salamandre sur plusieurs murs de Marsat.

La commune de Marsat est adhérente de l’Association des Forts villageois d’Auvergne (AFVA) depuis 2021. Vous pouvez désormais accéder aux informations relatives au fort de Marsat sur le site de l’association (présentation, historique, circuit découverte,…)

Site de l'association des Forts Villageois

PATRIMOINE HISTORIQUE

Le couvent

Dès le milieu du VI° siècle un sanctuaire dédié à la vierge et abritant ses reliques, existait à Marsat et attirait les pèlerins de marque. Genès, comte d’Auvergne, et Priest, évêque de Clermont, jugeant le vallon très propice, y fondèrent un monastère. Ils y installèrent une fille de noble famille accompagnée de trois jeunes filles et confièrent à ce  » Parthénon  » la garde des précieuses reliques. Une autre tradition voudrait que la noble Namidie, épouse du sénateur romain Calmin, fondateur de Mozac, se retira à Marsat et y attira plusieurs vierges, fondant ainsi le couvent de Marsat, sous la protection de l’abbaye de Mozac, lien qui se confirmera par l’adhésion à la règle bénédictine, puis en 1095 à l’ordre clunisien.

Le couvent traversa les siècles dans une paix relative et même les guerres de religion l’épargnèrent. Il compta jusqu’à soixante nonnes, mais au XVIII° siècle elles n’étaient plus que six. Comme beaucoup d’établissements religieux, la révolution lui fut fatale. Les bâtiments furent vendus aux enchères et peu à peu furent détruits et pillés,… pour finir en ruines peu présentables. Il fallut attendre les années 1970, et les efforts de tous pour que le couvent s’en relève et devienne l’agréable ensemble que nous connaissons aujourd’hui.

L’actuelle rue des cascades et la rue principale, se rejoignant par les deux extrémités, formaient l’enceinte du monastère. La porte monumentale a été conservée et est actuellement l’entrée de la place du couvent. Le tout était protégé par les murailles du château et de la ville.

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L’église, deux nefs pour un clocher

La construction de l’église débuta au XI° siècle, dans l’enceinte du couvent pour les religieuses. Appartenant à un ordre cloîtré, elles devaient être séparées des paroissiens ordinaires pour lesquels une seconde nef fut construite. Au XVI° siècle la population s’étant fortement développée, la nef consacrée aux religieuses fut cédée à la paroisse et des ouvertures furent pratiquées, donnant à l’église son aspect actuel. L’office des nonnes se tint alors dans une autre chapelle aujourd’hui détruite.

Dans la nef de gauche, par delà la protection de grilles en fer forgé, trône la statue de la vierge, Notre Dame de Marsat, Vierge en majesté couronnée depuis 1939, joyau du genre en Auvergne, pays des vierges noires. Datée du XII° siècle, elle échappa aux destructions de la révolution, grâce au courage des habitants de Marsat, subit une restauration au XIX° siècle et fut parée d’or comme on aimait le faire à cette époque.

Dans le même chœur, sous la protection supplémentaire d’une vitrine, est exposé le trésor de Marsat, composé de pièces d’orfèvrerie religieuse des plus rares, sauvées, comme la vierge, du vandalisme révolutionnaire.

Plus rare sans doute encore, la roue votive suspendue à la voûte : datée de 1792, dernière d’une longue série d’offrandes de cire des Riomois à Notre Dame de Marsat, en remerciement pour les avoir sauvés de l’envahisseur normand au X° siècle.
Un pèlerinage  amène, une fois l’an, au mois de mai, une procession de croyants sur les pas de milliers de pèlerins du passé, dans le respect d’une tradition millénaire établie entre Riom et Marsat.

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Marsat, site clunisien

Marsat est membre de la Fédération des Sites Clunisiens. Le label de Grand Itinéraire Culturel Européen a été décerné à cette Fédération par le Conseil de l’Europe.

Depuis 2019, La Fédération Européenne des Sites Clunisiens porte le projet d’inscription d’une liste Cluny et les Sites Clunisiens au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO.

Plus d’informations sur le site de la fédération : https://www.sitesclunisiens.org

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